Until Dawn PS5 - Playstation 5

Test Until Dawn PS5 – Playstation 5

Bien sûr ! Voici un test complet et structuré de Until Dawn sur PlayStation 5, dans le même style que les précédents tests :


Test – Until Dawn (PS5)

Genre : Horreur narratif | Développeur : Supermassive Games | Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Sortie initiale : 2015 | Version PS5 : via rétrocompatibilité ou PlayStation Plus


Une virée sanglante qui n’a pas pris une ride

Sorti en 2015 sur PS4, Until Dawn avait surpris son monde en proposant une véritable expérience interactive digne des meilleurs slashers hollywoodiens. Aujourd’hui, il revient sur PS5, sans refonte graphique, mais toujours aussi efficace grâce à son ambiance tendue, son écriture rythmée et ses choix aux conséquences dramatiques.


Scénario : entre clichés et rebondissements Until Dawn

Le jeu nous place dans la peau de huit jeunes adultes qui se retrouvent un an après la mystérieuse disparition de deux amies dans un chalet isolé à flanc de montagne. Rapidement, la situation dégénère : une présence inquiétante rôde, les tensions montent, et les morts s’enchaînent.
Le récit est volontairement inspiré des films d’horreur des années 90-2000, avec tous les clichés qui vont avec : la cheerleader, le geek, le sportif, etc. Mais Until Dawn maîtrise ses codes, et les retourne parfois avec malice. Le joueur est constamment sur le fil, responsable du sort de chaque personnage à travers un système de choix multiples où chaque action compte.


Gameplay Until Dawn : peu d’action, beaucoup de pression

Le gameplay repose sur trois piliers : exploration légère, QTE (Quick Time Events), et surtout décisions morales. Chaque choix, même anodin, peut avoir des conséquences à long terme sur la survie ou la mort d’un des personnages.
Le système de “l’effet papillon” est au cœur de l’expérience. Il incite à la prudence, à l’observation, et à la réflexion : sauver un ami ou se protéger soi-même ? Se taire ou révéler un secret ? Dans Until Dawn, il n’y a pas de bonne réponse, seulement des conséquences.


Graphismes et technique : le charme reste, les limites aussi

Sur PS5, Until Dawn ne bénéficie d’aucune amélioration majeure. Le jeu tourne en 1080p avec un framerate stable à 30 fps. Il reste visuellement correct grâce à sa direction artistique soignée et ses effets d’éclairage réussis, mais les animations faciales et certains modèles 3D trahissent son âge.
Les temps de chargement sont nettement réduits grâce au SSD de la PS5, ce qui fluidifie l’expérience globale. En revanche, pas de mise à niveau graphique ni d’optimisation DualSense à l’horizon.


Son et ambiance : au service de la tension

La bande-son est excellente, discrète mais pesante, renforçant la tension dans les moments clés. Les doublages (en VO comme en VF) sont de bonne qualité, avec un casting impressionnant incluant Rami Malek ou Hayden Panettiere.
L’ambiance sonore joue un rôle crucial dans l’immersion : craquements de bois, souffles dans le noir, hurlements au loin… Tout est là pour maintenir une atmosphère oppressante.


Durée de vie et rejouabilité

Comptez entre 7 et 9 heures pour un premier run. Mais Until Dawn brille surtout par sa rejouabilité. Il est presque impossible de voir toutes les conséquences possibles lors d’une seule partie. Qui survivra ? Qui mourra ? Plusieurs fins sont possibles, et le jeu invite clairement à être rejoué pour explorer toutes les issues.


Points forts Until Dawn

  • Ambiance horrifique parfaitement maîtrisée
  • Système de choix à fort impact
  • Personnages attachants malgré les stéréotypes
  • Très bonne rejouabilité
  • Réalisation cinématographique réussie

Points faibles

– Aucune amélioration graphique sur PS5
– Quelques longueurs dans l’exploration
– QTE parfois frustrants
– Pas d’utilisation des fonctionnalités de la DualSense


Mon Verdict Until Dawn sur PS5

J’ai rejoué à Until Dawn sur PS5 avec une vraie curiosité : ce jeu narratif horrifique que j’avais déjà terminé sur PS4 méritait-il vraiment qu’on y retourne ? Et franchement, même si je connaissais déjà l’histoire, cette version m’a à nouveau happé. Il y a quelque chose dans l’ambiance de ce chalet paumé, cette neige omniprésente et ces personnages tous un peu clichés, mais tellement bien campés, qui me fascine encore.

Sur PS5, le jeu tourne évidemment mieux, avec des temps de chargement quasi inexistants et une image plus nette, mais ce n’est pas une refonte graphique complète. Il reste visuellement daté à certains moments, surtout dans les animations faciales un peu rigides. Mais bizarrement, ça fait presque partie de son charme. C’est comme revoir un bon vieux film de genre des années 2000, avec une réalisation soignée mais quelques défauts qu’on pardonne facilement.

Là où Until Dawn reste pour moi une vraie référence, c’est dans la tension qu’il arrive à créer. Ce n’est pas un jeu « effrayant » dans le sens jumpscare à outrance, mais il installe une angoisse constante, qui vient du sentiment que chaque décision peut foutre en l’air la survie d’un personnage. Et comme je m’attache facilement (même aux pires têtes à claques du casting), j’ai vraiment ressenti de la pression. Cette sensation de responsabilité — de vivre un slasher où je suis le réalisateur — est unique, et ça marche encore très bien.

Ce que j’apprécie particulièrement, c’est que Until Dawn ne prend pas les joueurs de haut. Il assume son inspiration très série B, ses twists un peu tirés par les cheveux et son casting stéréotypé. Mais il le fait avec style, avec une vraie maîtrise du rythme et un respect des codes du genre. C’est ce mélange d’ironie, de suspense et de décisions morales qui fait que j’y reviens avec plaisir.

Alors non, ce n’est pas une révolution sur PS5. Mais rejouer à Until Dawn aujourd’hui, c’est un peu comme revoir un vieux classique de l’horreur qu’on connaît par cœur… sauf qu’ici, on peut toujours en changer la fin. Et ça, c’est une expérience que je ne trouve nulle part ailleurs avec autant d’efficacité.

Mon conseil : à (re)découvrir seul, de nuit, avec un casque audio pour profiter à fond de l’ambiance sonore glaçante.

Until Dawn n’a rien perdu de sa puissance narrative malgré les années. Son absence de lifting graphique sur PS5 est regrettable, mais son ambiance maîtrisée, ses personnages bien écrits et son système de choix font toujours mouche. Si vous aimez les thrillers interactifs à la sauce slasher, vous pouvez foncer les yeux fermés. Et si vous l’avez déjà fait sur PS4… une petite relecture nocturne pourrait bien vous surprendre à nouveau.


Note finale : 8/10
Un classique du jeu narratif horrifique, toujours aussi prenant, même sans ravalement de façade.

Auteur/autrice

  • Alexandre Lefebvre

    Passionné de jeux vidéo depuis son plus jeune âge, Alexandre Lefebvre est un gamer spécialisé dans les titres compétitifs et immersifs. Avec une expertise pointue dans des franchises comme Ubisoft Montpellier, il partage ses analyses, astuces et stratégies via des streams et des articles dédiés. Reconnu pour sa capacité à maîtriser rapidement de nouveaux jeux, il inspire et forme une communauté de joueurs en quête d'amélioration et de performance.

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